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présente

Pour une blouse

un spectacle de théâtre-forum 

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Le spectacle

"Pour une blouse" est un spectacle de théâtre-forum, créé pour la faculté de médecine de Pars Saclay. Il  conçu pour les étudiant·e·s en médecine, soins infirmiers, kinésithérapie et autres filières de santé. Il aborde frontalement les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le cadre des études et des premiers pas dans le monde professionnel : bizutages, abus de pouvoir, non-consentement, silences institutionnels, ou encore pression du groupe.

Inspiré de témoignages réels, le spectacle met en scène des situations que beaucoup ont vues, vécues, ou tues :

  • Des gestes déplacés en stage, ignorés ou banalisés par l’équipe

  • Des situations floues où le consentement n’est jamais clairement posé

  • La difficulté de parler, de trouver un soutien, d’être entendu·e

Chaque scène interroge une part du système : hiérarchie, culture du silence, transmission de la violence sous couvert de tradition ou d’humour, tabous sur les relations de pouvoir et sur le corps.

Parce que la blouse ne devrait jamais être une protection pour celui qui agresse, ni une armure pour celui/celle qui subit...

  • Spectacle de théâtre-forum

  • Public : étudiant.e.s des filières de santé, équipes pédagogiques, professionnel.e.s de santé en formation ou en encadrement, associations étudiantes, services de prévention ou d'égalité.

  • Durée : 2h avec forum

  • Thématiques : violences sexuelles et sexistes, consentement, rapport à la hiérarchie, isolement, silence institutionnel

Prologue - Avant même la blouse

Ce prologue condense les premières injonctions de genre, celles qui s’expriment tôt, avec douceur parfois, mais qui tracent des lignes claires :

En posant d’emblée cette scène fondatrice, le spectacle annonce clairement : "Ce que vous allez voir n’est pas une série de faits isolés. C’est un système." Un système qui commence très tôt, s’habille de tendresse, parle avec les mots des adultes bienveillants, mais produit des corps obéissants et des silences complices.

C’est parce que les rôles sont assignés tôt, répétés, intériorisés, qu’ils deviennent des scripts sociaux difficilement désactivables à l’âge adulte

Caresses aux urgences –Les gestes qui franchissent la limite

Alice est externe, il est interne. Un geste clairement de trop, une ambiance floue. Ce n’est pas violent, pas frontal — mais ça glisse. Sous couvert de pédagogie ou de complicité, la relation se trouble, le malaise s’installe, le silence gagne.

Cette scène interroge les rapports de pouvoir en formation, le consentement implicite, et les stratégies de protectionadoptées par les étudiant·e·s pour "ne pas faire de vagues".

Chantage à la fac – Quand le pouvoir flirte

Dans cette scène, une étudiante fait face à un enseignant-chercheur ou un responsable pédagogique qui utilise sa position d’autorité pour instaurer une relation ambiguë. Rien n’est dit explicitement. Aucun mot menaçant, aucun geste clairement répréhensible. Et pourtant, tout y est : le malaise, la pression diffuse, l'impression qu’il y a un prix à payer pour réussir.

Fragilité au bloc– Masculinité, exclusion et violence ordinaire

Ce jour-là, Felix, externe, vacille au bloc. Fatigue, pression, émotion — peu importe la cause, son corps lâche. Mais ce n’est pas l’incident qui marque : c’est ce qu’il déclenche autour. Le silence pesant. Les regards en coin. Et surtout, les mots du chef de service.

Car dans les jours qui suivent, Félix devient une cible. Il n’est plus simplement un étudiant : il est "celui qui a flanché", "le fragile", "le sensible". Le chef de service, figure d’autorité incontestable, le raille à répétition — à demi-mot, sur le ton de l’humour, devant tout le monde. Personne ne s’interpose. Tout le monde rit, ou se tait.

Agression à la soirée– Alcool  consentement confisqué, ce qu'on ne veut pas voir

C’est une soirée de médecine, de celles qui mêlent excès et camaraderie forcée, avec ce climat bien connu : alcool omniprésent, relâchement des règles, encouragement collectif à se "lâcher". Dans ce contexte, un garçon multiplie les tentatives de rapprochement.
Ce que la scène montre, c’est que le consentement n’existe pas quand il est arraché, quand il est confus, quand il ne peut pas être exprimé librement.Et que cette violence n’est pas seulement celle d’un individu. Elle devient collective quand le groupe choisit de ne pas voir, de ne pas croire, de ne pas entendre.

Le spectacle peut être adapté selon les contextes et les publics.
Nous pouvons aussi proposer d’autres formes de travail autour des violences sexistes et sexuelles : ateliers, échanges, interventions ponctuelles ou dispositifs plus longs.

N'hésitez pas à nous contacter

Contacts

L'Eveilleur Théâtre - 117 boulevard Murat - 75016 Paris - Siret: 498 711 589 000 16 - N° licence: PLATESV-D-2024-001541​​

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